Quand je peins, je m'attache à reproduire sur la toile les vibrations qui m'entourent et que je perçois. C'est sans doute pourquoi à mes débuts j'ai été attiré par la peinture impressionniste. Après avoir peint de nombreuses œuvres impressionnistes je me suis essayé à différents type d'expression. Sur mon chemin j'ai rencontré le Pointillisme qui m'a séduit sans me convaincre, cette juxtaposition de points manquait de liant, d'homogénéité à mon sens.
Par contre, le Dripping de Jackson Pollock m'a ouvert un horizon qui m'a amené à créer une technique mixte que j'appelle le PointDripping. Cette technique est la quintessence de vibrations impressionnistes, de pointillisme et de dripping.
En peignant ce type d’œuvres je sentais qu’il manquait quelque chose, je trouvais que ces œuvres ne reflétaient pas notre multi dimensionnalité. J’ai laissé libre court à mes sensations et l’idée a germée que sur une base de dripping, je peindrais des points multicolores qui apporteraient la multi dimensionnalité, la vie, le mouvement, la création …
Le Dripping multidimensionnel était né.
La première dimension est la dimension matérielle, le Monde,
La deuxième, c’est la Vie en symbiose avec le Monde,
La troisième, nos multi dimensionnalités, qui des 2 premières dimensions ne fait qu’un TOUT.
En ouvrant la porte à notre multi dimensionnalité, nous permettons à l’Univers et à toutes les parties de Nous en expérimentation sur d’autres plans d’être là avec Nous, dans notre instant Présent. Focaliser nos multi dimensionnalités sur notre instant présent nous permet de disposer de toutes les capacités de l’Etre Unique que nous sommes.
DRIPPING :
Jackson Pollock, né le 28 janvier 1912 à Cody dans le Wyoming (Etats-Unis d'Amérique) et mort le 11 août 1956 à Springs (New York), est un peintre américain, dont la technique (le « dripping ») lui a valu le surnom de Jack the Dripper « Jack L'égoutteur ».
POINTILLISME :
Le pointillisme est une technique picturale consistant à utiliser de petites touches de couleur juxtaposées plutôt que des teintes plates. Georges Seurat, dans les années 1880, a fait de ce procédé utilisé depuis le XVIe siècle au moins, un système, que Paul Signac a théorisé sous le nom de « divisionnisme»